Hors cadre de Stefan Ahnhem

Hors cadre01Hors cadre : roman / Stefan Ahnhem ; traduit du suédois par Marina Heide.  — Paris : Albin Michel, [2016] – 571 p. : 23 cm. – ISBN 978-2-226-32278 4

Quatrième de couverture

Vingt anciens élèves de la même classe. Deux assassinats violents. Un tueur sans visage… Près des corps sauvagement mutilés de deux victimes, une photo de leur classe de 3e sur laquelle leur visage a été raturé. Cette classe a aussi été celle de l’inspecteur Fabian Risk de la police de Helsingborg. Pour arrêter la spirale infernale et éviter d’être la prochaine cible, il s’enfonce dans les méandres de son propre passé. Au risque de s’y perdre.

Best-seller partout où il est publié, ce roman troublant et cruel qui interroge la violence de la société, impose Stefan Ahnhem comme un des auteurs de thrillers scandinaves les plus prometteurs.

L’auteurHors cadre02

Stefan Ahnhem est né en 1966 à Stockholm en Suède. Il est un scénariste reconnu autant pour la télévision que pour le cinéma. Il publie son premier roman, Hors cadre, en 2014.

Il vit encore aujourd’hui à Stockholm avec sa famille.

Page Facebook de l’auteur, son compte Twitter, ses publications sur Instagram,

Bibliographie

  •  Rena rama Rolf (scénario) (1995)
  • Den som fruktar vargen (scénario) (2004)
  • Som man bäddar (scénario) (2005)
  • Innan frosten (scénario) (2005)
  • Mastermind (scénario) (2005)
  • Luftslottet (scénario) (2006)
  • Läckan (scénario) (2009)
  • Offer utan ansikte (Hors cadre) (2014)
  • Den utan graven (2015)
  • Arton grader minus (2016)

Mes commentaires

Voici une belle lecture. Hors cadre est un très bon roman policier, classique, avec juste assez de suspense. L’intrigue est bien menée même si l’auteur ne révolutionne pas le genre. Mais ce n’est pas ce que je recherchais en lisant le roman de Stefan Ahnhem. Je voulais une bonne histoire efficace et bien ficelée et c’est ce que j’ai eu ! J’ai immédiatement été prise par ma lecture et à aucun moment je n’ai trouvé que l’histoire s’essoufflait malgré les 571 pages du roman. Stefan Ahnhem écrit depuis 1995 des scénarios et cela se sent dans le style d’écriture : rythme soutenu, retournement ou nouvelle information bien placés, pauses dans le fil de l’intrigue pour s’attarder sur les personnages, différents points de vue dont celui du meurtrier, … on sent l’écriture télévisuelle. D’ailleurs ce premier roman de l’auteur sera, selon toute vraisemblance, adapté pour la télévision. Ce qui est facile à imaginer.

Mais l’histoire ? Fabien Risk est policier et il revient s’installer avec sa famille dans la ville de sa jeunesse. Alors qu’il n’a pas encore pris ses nouvelles fonctions officiellement et qu’il est en vacances avec sa famille, une série de meurtres violents arrive. Un tueur élimine, un à un, les anciens élèves d’une classe. Il laisse sur place une photo avec une des X sur les élèves éliminés. Fabien Risk se trouve immédiatement impliqué de façon personne puisque c’est son ancienne classe et qu’il apparaît sur la photo.

Il se trouve donc impliqué dans l’enquête, comme policier, comme témoin, et peut-être comme suspect. Il va devoir mettre de côté ses vacances et sa famille – qui ne prend pas cette pause avec joie – s’il veut résoudre ces meurtres et sauver sa peau. Les personnages sont bien décrits, réalistes, humains, sans trop de travers – ce qui est souvent le cas dans les romans policiers.

Violence, intimidations, remords, secrets et vengeance sont au rendez-vous. Avec une petite dose unique de ce qui fait un roman policier scandinave… mais pas trop, laissant l’histoire universelle.

Les mots de l’auteur

« C’était le problème, avec le numérique. Plus personne ne faisait développer ses photos. Elles restaient sur un disque dur, sauvegardées dans un format illisible. Désormais, chez les gens, on ne trouvait plus que de vieilles photos. Soigneusement classées dans un album, avec des commentaires manuscrits. » p. 165

Pour en savoir un peu plus…

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